Kyrielle

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Bureau d’investigation photographique
Kyrielle 

Rennes, Incertain Sens, 2016
16 x 22 cm
72 p.
Impressão em offset
ISBN : 978-2-914291-79-8

Kyrielle é o banco de imagens do Bureau of Photographic Investigation, alimentado regularmente de acordo com o princípio do jogo Kyrielles. Em uma ordem aleatória, cada membro do coletivo escolhe uma imagem à qual o próximo responde por associação de idéias e de acordo com sua própria subjetividade. Este leporello chega a fechar 10 anos de trabalho realizado entre 2005 e 2015.

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Kyrielle est la banque d’images du Bureau d’investigation photographique, alimentée régulièrement selon le principe du jeu des Kyrielles. Selon un ordre aléatoire, chaque membre du collectif fait le choix d’une image à laquelle le suivant répond par association d’idées et en fonction de sa propre subjectivité. Ce leporello vient clôturer 10 ans de travail mené entre 2005 et 2015.

http://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=4957
http://instamaticstudio.blogspot.com/2017/08/kyrielle-bureau-dinvestigation.html

Bag Book Back

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Maurizio Nannucci
Bag Book Back

Rennes, Éditions Incertain Sens / FRAC Bretagne, 2014.
[104 ] p.
brochura, offset
19 x 14,5 cm.
ISBN 978-2-914291-49-1

“Reflexões (im) pessoais

Há alguns anos, Maurizio Nannucci (eu) publicou uma sacola vermelha, amarela e azul em que foi impressa a frase “There’s no reason to believe that art exists” [ “Não há razão para acreditar que a arte existe “]. Ele considera o projeto Bag Book Back como uma espécie de rede aberta, um percurso destinado a se tornar um livro e começou a fotografar pessoas usando a bolsa em várias cidades e países. Enquanto isso, ele enviou esta sacola aos amigos ao redor do mundo: “Por favor, leve-a com você. Deixe esta mensagem viajar com você e tire fotos onde e quando quiser. Mas não se esqueça de me enviar as fotos! “Livre das restrições da obra de arte, uma sacola, objeto funcional, abandonou os canais habituais de distribuição artístico e fez o seu caminho em muitas direções. Todas as imagens dos amigos com sua sacola são as coordenadas de um mapa pelo qual Nannucci (eu) define um campo de interação social. Com o projeto Bag Book Back, o artista (eu) circunscreve a sua própria rede global: conectar pessoas, lugares, situações, e gerar um conjunto de relações entre o sistema de arte e uma ampla gama de espectadores para quem a introdução deste objeto efêmero é uma maneira incomum para refletir as ideias, as visões que fazem a arte contemporânea. O que circula com este projeto? Claramente, uma forma de troca aleatória entre a concepção do artista e as circunstâncias imprevisíveis da sua execução e a decisão de Nannucci (eu) de delegar o andamento do projeto e sua documentação a seus amigos e seus colaboradores. As fotos mostram que a cidade é o principal contexto da aparência da sacola: na rua, nas lojas, em frente a edifícios ou monumentos, nos portos, estações ferroviárias ou aeroportos. A partir daí, a mensagem ganha a periferia, longe das áreas dedicadas à arte. Desde o início do projeto, que oscila entre perto e de longe: ele se espalha por Florença, Sydney ou Nova York, foi até Roma antes de se juntar a Paris ou Vancouver … E assim por diante até o infinito. Ninguém pode saber quando terminam as viagens planetárias desta ação. Mas todos os que aceitam o dom de Nannucci (eu) se tornam cúmplices de sua estratégia, e todos os que andam pelas ruas com a sacola são partes interessadas desta contradição: “Não há razão para acreditar que a arte existe”. A existência da arte se torna uma questão, mas é ao mesmo tempo sua resposta: a arte pode estar em toda parte, visível mesmo onde ninguém espera encontrar”

 

“Quelques réflexions (im)personnelles

Il y a de cela plusieurs années, Maurizio Nannucci (moi-même) a édité un sac en papier rouge, jaune et bleu sur lequel est imprimée la phrase « There’s no reason to believe that art exists » [« Il n’y a pas de raison de croire que l’art existe »]. Il considérait le projet Bag Book Back comme une sorte de réseau ouvert, un parcours destiné à devenir un livre, et se mit en conséquence à photographier des personnes munies du sac dans diverses villes et divers pays. Parallèlement, il envoya ce sac à des amis tout autour du monde : « S’il vous plaît, emportez-le dans vos déplacements. Laissez ce message voyager avec vous et prenez des photos où et quand bon vous semble. Mais n’oubliez pas de m’envoyer les photos ! » Libéré des contraintes inhérentes à l’œuvre d’art, le sac, objet fonctionnel, déserta les voies habituelles de la distribution artistique et fit son chemin dans de multiples directions. Toutes les images montrant des amis avec leur sac constituent les coordonnées d’une carte par laquelle Nannucci (moi-même) définit un champ d’interaction sociale. Avec le projet Bag Book Back, l’artiste (moi-même) circonscrit son propre réseau global : il relie des personnes, des lieux, des situations, et suscite un jeu de relations entre le système de l’art et un large éventail de spectateurs pour qui la mise en circulation de cet objet éphémère est un moyen inhabituel de réfléchir aux idées, aux visions qui font l’art contemporain. Qu’est-ce qui circule avec ce projet ? À l’évidence, une forme d’échange aléatoire entre la conception de l’artiste et les circonstances imprévisibles de sa mise en œuvre, ainsi que la décision de Nannucci (moi-même) consistant à déléguer l’avancement du projet, de même que sa documentation, et à faire de ses amis ses collaborateurs. Les photos montrent que la ville est le principal contexte d’apparition du sac : dans la rue, dans des magasins, devant des immeubles ou des monuments, dans des ports, des gares ou des aéroports. De là, le message gagne la périphérie, loin des espaces dévolus à l’art. Depuis le début du projet, il oscille entre le proche et le lointain : il se répand à Florence, part à Sydney ou à New York, fait un saut à Rome avant de rejoindre Paris ou Vancouver… Et ainsi à l’infini. Personne ne peut savoir quand s’arrêtera le voyage planétaire de cette action. Mais tous ceux qui acceptent le don de Nannucci (moi-même) deviennent complices de sa stratégie, et tous ceux qui arpentent les rues avec le sac sont partie prenantes de cette contradiction : « Il n’y a pas de raison de croire que l’art existe. » L’existence de l’art devient une question, mais celle-ci trouve dans le même temps sa réponse : l’art peut être partout, visible même là ou personne ne s’attend à le rencontrer.”

https://www.sites.univ-rennes2.fr/

Plis Pages

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Anne Heyvaert
Plis Pages
Rennes, Incertain Sens, 2015
dos carré cousu collé
offset noir & blanc
[48p.]
26 x 17,5 cm
600 ex.
ISBN 978-2-914291-75-0

Como um flipbook, Anne Heyvaert apresenta em cada página deste livro o desenho de uma folha dobrada ao meio, que se abre gradualmente até o fechamento: trompe l’oeil de um gesto que o leitor efetivamente executa virando as páginas do livro que ele segura em suas mãos.

À la manière d’un flip book, Anne Heyvaert présente, sur chaque page de ce livre, le dessin d’une feuille pliée en deux s’ouvrant progressivement jusqu’à se refermer : trompe-l’œil d’un geste que le lecteur accomplit réellement en tournant les pages du livre qu’il tient entre ses mains.


L’accomplissement du livre est marqué par le pli : si vous prenez une feuille et la pliez en deux, ce simple geste génère, sans que vous n’ayez rien ajouté à la forme première, plate, simple et inerte, une forme profonde, complexe et mouvante
.

Michel Melot, Ainsi pense le pli.

“Le pli divise sans séparer et permet, dans un seul mouvement, de passer d’un espace à l’autre et de penser le continu dans le discontinu. La forme du livre fait système. Les dessins insérés entre les pages de ce livre représentent une feuille de papier blanche pliée en deux, s’ouvrant et se refermant de l’autre coté.
La réalisation des dessins est lente et méticuleuse, obsessive et méditative. Ils simulent l’action de passer les pages d’un livre. Entre les ombres portées, apparaissent de nouvelles pages.
Les pages sont blanches, vides, ouvertes sur tous les possibles. Le lecteur s’implique d’une page à l’autre et complète le livre.”

Anne Heyvaert, 2015

 

 

Chicago

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Roberto Martinez
Chicago
Rennes, Incertain Sens, 2000
offset, p&b, grampeado
[12] p.
24 x 17,5 cm
1000 ex.
isbn 2-914291-01-9

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Série de fotos tiradas em Chicago (a cidade dos ventos) de sacos de plástico voando e que acabam pendurados nas árvores e nas cercas de arame farpado. Traços evanescentes de uma compra, reduzidos à condição de peles rasgadas, amarrados às árvores, como decoração. Nesta grande e rica cidade, com bairros inteiros abandonados, os sacos de plástico são vestígios de homens dispersos pelo vento, tais como bandeiras de um exército dizimado, que se transformam discretamente em uma metáfora do liberalismo.

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Série de photos prises à Chicago (the windy city) de sacs en plastique qui volent et finissent accrochés dans les arbres, les barbelés, les grillages. Traces évanescentes d’un achat, réduites à l’état de peaux déchirées, nouées aux arbres, comme des décorations dénaturées. Dans cette ville grande et riche où des quartiers entiers sont abandonnés, laissant les traces d’hommes se disperser par le vent, les sacs en plastique, telles les bannières d’une armée décimée, se transforment discrètement en une métaphore du libéralisme.

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Où va la peinture

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Laurent Marissal
Où va la peinture (Pinxit II)
Rennes, Incertain Sens, 2010
brochura
offset
[210] p.
21 x 14 cm
1000 ex.
isbn 2-914291-37-X

“Œuvre picturale tout autant que traité de peinture, Où va la peinture (Pinxit II) fait suite à Pinxit I,dans lequel Laurent Marissal revendiquait déjà, par l”intermédiaire d’un livre, une pratique picturale déliée de toute relation avec le médium de la peinture. Ainsi se pose la question de la nature de ce nouveau récit qui, par un jeu d’entrecroisements, cherche le point d’équivalence entre peindre, écrire et vivre.”

Laurent Buffet

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Lectures pour tous

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Stéphane Le Mercier
Lectures pour tous
Rennes, Incertain Sens, 2010
dos carré cousu collé
offset noir & blanc
21 x 14,8 cm (format plié), 42 x 29,7 cm (format déplié).
1000 ex.
ISBN 978-2-914291-41-8

Lectures pour tous reproduit les trente couvertures des livres achetés depuis 2006 à Pierrot, bouquiniste installé montée des Accoules dans le quartier du Panier à Marseille. Bien que rares ou épuisés, les titres qu’il expose dans la rue sur un étal improbable (une toile peinte appuyée sur une table de cuisine et sa chaise en plastique) sont cédés au prix unique d’un euro.

Paradoxalement, ce livre d’artiste est un catalogue stricto sensu. Il désigne un ensemble de signes et de mots dont les qualités combinatoires, l’économie diffuse s’opposent aux formes réifiées de la culture. C’est un hommage en somme à la vie, aux livres, à ses acteurs modestes.

Lectures pour tous est dédié à la mémoire de Pierrot disparu lors de sa réalisation.

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Textes pour suite / Teksty do dalszego ciagu / Texts as Follows

Lefevre Jean Claude
Textes pour suite / Teksty do dalszego ciagu / Texts as Follows
Rennes, Incertain Sens, 2013
dos carré cousu collé
impression noir & blanc
[90p.]
20,7 x 15,7 cm
600 ex.
isbn 978-2-914291-57-6

WTOREK, 25 LIPCA 1978, LONDYN.
Ostatnia wystawa, u Barry Bakera, 37 Museum Street, ?wiadomie firmowana przez André Caderego. Aparatem 6 × 6 fotografuj? szefa galerii za biurkiem, za jego zgod?, i robi? zdj?cie z wystawy: trzy uj?cia* czarno-bia?e przyszpilone w linii na jedynej wolnej ?cianie.
[LJC notatka z 2004 roku]
* Dokument opublikowany w 1983 roku, z inicjatywy LJC Archive, w nieperiodycznej broszurze dystrybuowanej przez Ghislaina Mollet-Viéville i galeri? Durand-Dessert w Pary?u, a pó?niej w katalogu wystawy z 1996 roku, André Cadere, Unordnung herstellen, wydanego przez Kunstverein z Monachium [dyrektor: Dirk Snauwaert] oraz Landesmuseum Joanneum z Graz [kurator: Peter Weibel]; fotografia przyci?ta do formatu poziomego

MARDI 25 JUILLET 1978, LONDRES.
Dernière exposition, assumée comme telle par André Cadere, chez Barry Barker, 37 Museum Street. À l’aide de mon appareil 6 × 6, photographie, avec son accord, le responsable à son bureau et prends un cliché de l’accrochage : trois vues* en noir et blanc, format 24 × 36, épinglées en ligne sur le seul mur disponible.
[LJC note 2004]
*Document publié en 1983, à l’initiative de LJC Archive dans une brochure non-périodique diffusée par Ghislain Mollet-Viéville et la galerie Durand-Dessert à Paris, puis dans le catalogue d’exposition de 1996, André Cadere, Unordnung herstellen, une publication du Kunstverein de Munich [Dirk Snauwaert, directeur] et du Landesmuseum Joanneum de Graz [Peter Weibel, curator] ; photographie recadrée au format paysage.

THURSDAY 2ND SEPTEMBER 1993,
acquire at a left-bank bookseller’s stall a study of the Perret brothers published by the National Conservatory for Arts and Crafts, a catalogue dated 1976. Add this work to the archives concerning the piece under the reference AITSRS990.
The same day, stop for a minute in front of the window of the Arnaud Lefebvre gallery. In the half-light, discover what could be called an autumn display… Still walking along the rue Mazarine, come across Jean-Dominique Carré who is busy writing a sign informing the passer-by of the new opening hours of his bookshop.
Thus each one of us in one way or another underlines the fact that we are starting out on a new period of activity… following the organization of the school year. Classifying, cleaning, cutting out new cards, developing new categories; cleaning windows* and inevitably arranging new window displays. In the theatre this operation is called staging.
*The reproduction of a painting by the artist Yvan Pouni springs to mind: Cleaning Windows, dated 1915… in the book by Camilla Gray, The Russian Avant-Garde in Modern Art 1863-1922.
At the terrace of the Mazarin café, on the corner of the rue Jacques Callot and the rue Mazarine, describe to my companion, the outline of the project which I have been thinking about for some time.
From this brief encounter note that Jean-Dominique Carré is indeed eager to set up a project both for his bookshop and for the adjoining apartment. To show his determination he talks about the length of the presentation and when it will take place; we decide on December 1993 as the deadline before which we must have something to show. The only constraint, which is perfectly understandable, is the desire on the part of our host not to remove Claude Rutault’s work which has been in the rotunda and the hall of the apartment since 1991; papers, canvasses and captions which have, with time, come to form part of his life.

JEUDI 2 SEPTEMBRE 1993,
fais l’acquisition, chez un bouquiniste, quai rive-gauche, d’une étude sur les frères Perret, éditée par le conservatoire national des arts et métiers ; un catalogue daté 1976. Joindre cet ouvrage aux archives de la pièce référencée AITSRS1990.
Ce même jour, m’arrête un instant devant la baie vitrée de la galerie Arnaud Lefebvre. Dans la pénombre, découvre ce que l’on peut nommer un accrochage de rentrée… Arpentant toujours la rue Mazarine, surprends Jean-Dominique Carré occupé dans la rédaction d’un carton informant le promeneur des nouvelles plages horaires d’ouverture de sa librairie.
Et chacun de remarquer d’une façon ou d’une autre que nous entamons une nouvelle période d’activité… calquée sur le rythme scolaire. Classer, nettoyer, découper de nouveaux cartels, développer de nouvelles rubriques ; laver les vitres* et, nécessairement, recomposer une vitrine originale. Au théâtre cette opération a pour nom la mise en état.
* Me revient à l’esprit la reproduction d’une peinture de l’artiste Yvan Pouni, Lavage des fenêtres, datée 1915… in l’ouvrage de Camilla Gray, L’avant-garde russe dans l’art moderne 1863-1922.
À la terrasse du Mazarin, angle des rues Jacques Callot et Mazarine, expose rapidement, pour mon interlocuteur, les grandes lignes d’un projet auquel je pense depuis quelque temps déjà.
De cette brève rencontre, note que Jean-Dominique Carré est bien demandeur d’un projet à développer, à la fois dans la librairie et à l’appartement attenant. Pour marquer sa détermination, notre libraire parle calendrier et durée de présentation ; retenons décembre 1993, comme date limite avant laquelle nous devons nous manifester. Le seul point contraignant, est le souhait, tout à fait compréhensible de notre hôte, de ne pas se séparer de la pièce de Claude Rutault ; oeuvre en place, depuis 1991, dans la rotonde et entrée de l’appartement ; papiers toiles et légendes jouant le rôle, avec le temps, de cadre de vie…

Encyclopedia, Contemporary Art in the World with www.google.com/language_tools First Volume

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Jean-Benoît Lallemant
Encyclopedia, contemporary art in the world, with www.google.com/language_tools.
Rennes, Éditions Incertain Sens, 2010.
Offset, p&b
[28] p.
30 x 42,5 cm
1.000 ex.
ISBN: 2-914291-42-6.

Jean-Benoit-Lallemant-Encyclopedia-…-page-8-9

L’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert du milieu du XVIIIe siècle, dont la publication de Jean-Benoît Lallemant reprend la composition typographique, se proposait de réunir la totalité de tous les savoirs de son époque. En limitant son ambition aux savoirs que génère l’idée d’« art contemporain », ENCYCLOPEDIA propose de se représenter un tel projet à l’époque de Google.

En utilisant le site http://www.google.fr/ language_tools, chaque domaine local (France : « .fr », Angleterre : « .uk », Allemagne : « .de », etc.) a fait l’objet d’une recherche avec Google. L’expression « art contemporain » a ainsi été traduite dans la langue officielle la plus parlée dans le pays concerné par la recherche. Puisque certains pays, tel l’Iran, n’ont pas de domaine sur Internet – pourtant Google permet d’effectuer une traduction en Farci (la langue persane) –, une recherche a alors été menée pour les six langues affiliées aux pays qui n’ont pas de domaine. En troisième de couverture sont listés les domaines n’offrant pas la possibilité d’une recherche spécifique, ainsi que les domaines pour lesquels il n’y a pas de traduction possible avec l’outil de traduction Google. Les neuf premières images affichées par le moteur de recherche dans chaque domaine ont été retenues pour la publication.

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Livrées à la logique de Google, ces images sans légendes ne sont plus que les images d’elles-mêmes. L’idée de l’encyclopédie, qui fonde le projet de Jean-Benoît Lallemant, permet du moins d’entrevoir les limites d’une connaissance dont Internet est l’outil : les images se substituent aux concepts, l’ordre d’apparition des réponses de Google dépend du nombre de visites de chacune d’entre elles, le résultat n’est donc plus le même d’un jour à l’autre, etc. La définition des concepts n’est alors plus possible, car le moteur de recherche ne répond pas à la demande, mais impose une image de l’art contemporain, l’encyclopédie devient donc un périodique à remettre continuellement à jour.

Internet, dont Google est un des principaux outils, promet un regard sur l’ensemble du monde et des savoirs, mais n’offre peut-être qu’une mondialisation : l’occidentalisation de toutes les formes culturelles.

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http://www.jeanbenoitlallemant.com/works/2010/encyclopedia/

Histoire de la FAGM. Hypersensibilité = grosse fatigue

Véronique Hubert
Histoire de la FAGM. Hypersensibilité = grosse fatigue
Rennes, Incertain Sens, 2002
dos carré cousu collé
offset quadrichromie
[78p.]
15 x 15 cm
1000 ex.
isbn 2-914291-06-X

Témoignage bouleversant d’une femme soignée à l’hormone encore non fiable, qui rapporte aux médecins d’un service neuro-endocrinologique les aléas du traitement: l’hypersensibilité qu’elle vit ou subit.
On y trouvera les thèmes chers à l’auteur: la paranoïa, la panique face aux choix, le jeu, le hasard qui manipule notre organisation existentielle, l’appréhension hypersensible incessante enfin. La fiction est racontée avec des moyens multiples: pages traditionnelles de roman, poésie en prose, vrais/faux documents, contrats ou formulaires médicaux, diagrammes ou dessins anatomiques, photographies, collages, … et un cd-rom. Un cd-rom que les médecins ont trouvé sur la table de la cuisine et qui contient une sorte de testament ironique d’une FAGM (Femme Aux Grosses Mains) qui n’en pouvait plus, et qui, en dehors du protocole médical strict, laisse à ceux qui se sont occupés de son cas, un témoignage poétisant de ses ultimes états neuro-physiologiques.

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Anthologie Tract’eurs

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Antonio Gallego & Roberto Martinez
Anthologie Tract’eurs
Rennes, Incertain Sens, 2012
dos carré cousu collé
offset noir et blanc
[112p.]
21 x 14,8 cm
ISBN 978-2-914291-52-1

ANTHOLOGIE DE 17 ANS D’ACTIVITÉS TRACT’EURS
Sur une proposition d’Antonio Gallego en collaboration avec Roberto Martinez, Tract’eurs [nom pluriel, néologisme: contraction de “tract” et “acteurs”] existe depuis 1995 comme forme artistique active par laquelle des artistes plasticiens, critiques, écrivains, théoriciens… conçoivent des propositions sous forme d’éditions de tracts imprimés, les produisent et les distribuent directement dans la rue. Chaque action Tract’eurs a une thématique ouverte proche des préoccupations communes au groupe formé pour la circonstance. Ces distributions collectives se poursuivent encore aujourd’hui. À ce jour, quinze éditions de Tract’eurs ont été réalisées. L’anthologie présente une sélection de 108 oeuvre-tracts parmi les 240 conçus.

AVEC LES TRACTS DE:
Boris Achour . Julien Adam . AlaPlage . Jean-Michel Alberola . Sandrine Americkx . Anne Barbier . Ben . Alain Bernardini . Valérie Bert . Sophie Biard . Raphaël Boccanfuso . Edith Boislandon . Edouard Boyer . Anne Brégeaut . Pascal Brilland . Alain Campos . Philippe Cazal . Jean-François Chermann . Henri Chopin . François Deck . Christophe Domino . Emmanuelle Gall . Nick Gee . José Maria Gonzalez . Daniel Guyonnet . Ernest T . Fred Forest . Antonio G allego . Véronique Hubert . Claire-Jeanne Jézéquel . Sandy Kaltenborn . Sora Kim . Arnaud Labelle-Rojoux . Amandine Laermans . Stéphane Le Mercier . Bernard Marcadé . Jean-Michel Marchal . Christophe Marchand-Kiss . Laurent Marissal . Roberto Martinez . Jean-Claude Moineau . François Morel . Tania Mouraud . Eric Muller . Julien Nédélec . Marylène Negro . Natacha Nisic . Mardi Noir . Aurélie Noury . Ludovic Pahaut . Elise Parré . Evelyne Pérard . Régis Perray . Vincent Perrottet . Véronique Petit . Thomas Pierterhons . Patrick Pinon . Hubert Renard . Alexandra Sà . Camille Saint-Jacques . Bertrand Segers . Anna Selander . Yann Sérandour . Laetitia Shudman . Mathieu Tremblin . Thibaut t’Serstevens . Éric Watier . Martin Wolf . Elvan Zabunyan

HISTORIQUE DES ÉDITIONS TRACT’EURS

Tract’eurs 1: Faits divers, faits de société (Paris 1995) organisé par Antonio Gallego et l’Atelier Parisien – 12 tracts format A.
Tract’eurs 2: La citoyenneté (Paris 1996) organisé par Roberto Martinez – 9 tracts format A5.
Tract’eurs 3: Utopie ou l’Auberge espagnole (1997) organisé par Antonio Gallego, Roberto Martinez et le Centre d’art de Rueil-Malmaison – 24 tracts format A5.
Tract’eurs 4: Méditerranée (Paris 1997) organisé par Antonio Gallego et Roberto Martinez – 7 tracts format A5.
Tract’eurs 5: Acti-vitae (Grenoble 1998) organisé par François Deck – 12 tracts format A5.
Tract’eurs 6: Quid de la tradition (Rennes 1999) organisé par N & B Travers (SEPA) – 11 tractsformat A5.
Tract’eurs 7: Viva Futuro (1999) organisé par Antonio Gallego – 20 tracts format A5 – 20 étudiants de L’Université de Paris VIII – ST Denis. Tracts anonymes.
Tract’eurs 8: Critique et Utopie (La Napoule, Rennes, Limoges 2000-2001) organisé par Anne Moeglin-Delcroix – 12 tracts format A5.
Tract’eurs 9: Nix wie weg (Stuttgart 2001) organisé par Burkard Blümlein, Akademie Schloß Solitude et Staatliche Akademie der Bildenden Künste Stuttgart -16 tracts format A5.
Tract’eurs 10: Chahut et Bruxxel (Bruxelles 2001) organisé par Jean-Louis Lejeune, Les Halles de Schaerbeek et le 75 (École supérieure de l’image) – 18 tracts format A5.
Tract’eurs 11: Pause (2002 Gwangju Biennale, Université d’art de Gwangju, Corée) organisé par Antonio Gallego et Hanru Hou – 18 tracts format A5.
Tract’eurs 12: Copyleft Attitude (Venissieux 2002) organisé par Roberto Martinez et le Centre d’art de Venissieux – 15 tracts format A5.
Tract’eurs 13: Meeting (2000-2002) organisé par Antonio Gallego et Roberto Martinez au cours d’ateliers d’écritures pour la pièce de Théatre “Meeting”, avec Eléonora Rossi. Fête de l’Humanité, St OUEN (Main d’OEuvre), Bordeaux (TNT), Grenoble (Le Cargo), Centre d’art de Venissieux, Forum de Blanc-Mesnil – 30 tracts anonymes format A5.
Tract’eurs 14: Public/Privé (Festival d’Avignon 2004) organisé par Antonio Gallego, François Morel et le Festival Contre Courant – 17 tracts format A5.
Tract’eurs 15: Incertain Sens (Rennes 2012) organisé par Antonio Gallego, Roberto Martinez et le Cabinet du livre d’artiste – 19 tracts format A5.